Le soutien des populations de l’arrière

Pochette en macramé
Coffret et sac - 2014.50.1 (1-4)
Insigne “Journée des Nantais au front. 18 avril 1915” – 2014.50.3
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Dès la fin de l’année 1914, le conflit mondial devient une guerre de tranchées qui s’installe dans la durée et impose la mobilisation de l’ensemble de la société. Il faut “tenir’’, soutenir les soldats au front, et entretenir le sentiment patriotique.

Une des manifestations de cette solidarité est l’instauration, dès 1915, de très nombreuses ‘’Journées nationales’’. Souvent à l’initiative d’organismes publics ou de fondations comme le Comité du Secours national, elles se matérialisent sous la forme de quêtes, de tombolas ou de ventes publiques. L’objectif est de lever des fonds pour les soldats. Lors de la Journée du 75 (du nom du canon de 75 mm) le 7 février 1915, ou de la Journée des Nantais au front, le 18 avril 1915, chacun peut témoigner de son patriotisme par le port d’une épingle au revers de la veste.

Outre ces petits objets symboliques, les commerces français participent à l’effort de guerre en proposant à la vente des objets réalisés par des soldats blessés. A Nantes, trois des fils d’Eugénie Tirot, l’épouse de l’industriel Paul Tirot, sont partis au front. Lorsqu’elle s’offre une pochette en perles au magasin Lancel de la rue Crébillon, Eugénie Tirot achète également un petit sac brodé réalisé par un soldat hospitalisé à l’hôpital temporaire n°3, rue de Bel Air.